Le blogue sur les outils de gestion et les PME

Bienvenue dans notre blogue à destination des gestionnaires de PME. Notre objectif est de vous fournir de l’information pertinente sur les outils de gestion adaptés à la réalité des PME et qui pourront ainsi vous aider à mieux gérer votre entreprise.

lundi 12 mars 2012

Outils de gestion: Les facteurs clés de succès à l'implantation

En tant que propriétaire/dirigeant d’une PME, vous avez accès à beaucoup d’informations et de nombreux outils de gestion vous sont proposés afin de vous aidez à gérer votre entreprise.  Mais, attention, si ces outils sont remplis de belles promesses, cela n’implique pas nécessairement que vous devez les mettre en place dans votre entreprise.  Je crois que les outils de gestions doivent être mis en place pour la bonne raison et, non seulement parce que votre voisin l’a mis en place ou que vous avez entendu quelqu’un en vanter ses mérites.  

Récemment, j’ai lu le document ci -dessous qui traite des dix causes d’échec à l’implantation d’un tableau de bord équilibré, qui est un outil de gestion parmi tant d’autres : 
Suite à cette lecture, je me suis dit qu’il pourrait être intéressant de se pencher sur les facteurs clés de succès à l’implantation des outils de gestions au sein d’une organisation (qui sont somme toute semblables à ceux pour le tableau de bord, qui est lui-même un outil de gestion)


1)      Implication du propriétaire/dirigeant
Le premier facteur essentiel de réussite est de s’assurer que les propriétaires/dirigeants s’impliquent dans l’implantation.  Ces derniers connaissent la stratégie de l’entreprise et ils sont donc les mieux placés pour faire le lien entre celle-ci et certains outils de gestion tels que le budget ou le tableau de bord équilibré, qui doivent absolument être liés à la stratégie d’entreprise. 

2)      Étudier les besoins
Avant de mettre en place un outil de gestion,  il est important d’étudier les besoins qui doivent être satisfaits par son implantation.  Si l’outil développé ne répond pas aux besoins, mieux vaut ne pas l’implanter, car cela représentera une perte inutile de ressources !  Il faut parfois savoir s’arrêter au bon  moment.

3)      Lier l’outil à la stratégie de l’entreprise
Pour certains outils, c’est un facteur essentiel !  Prenons l’exemple du tableau de bord équilibré.  Cet outil permet,  en sélectionnant des indicateurs pour chacune des perspectives, aux dirigeants de suivre la performance de l’entreprise.[1]  Une grossière erreur serait de prendre des indicateurs qui sont communément employés dans l’industrie où la compagnie évolue sans s’assurer qu’ils sont liés à sa stratégie.  Pour illustrer :   Une entreprise a pour but de fidéliser sa clientèle, son indicateur de l’axe client, qui est la satisfaction du client, s’améliore.  C’est bon signe pour la compagnie, mais on ne sait pas si le taux de rétention de sa clientèle s’améliore lui !

4)      Implication des employés
Les employés peuvent se montrer réticents à l’implantation d’un nouvel outil de gestion, car celui pourrait avoir un impact sur leur façon de travailler ou même leur statut au sein de l’organisation.  C’est là une caractéristique bien humaine que de vouloir résister au changement.  D’où l’importance d’impliquer vos employés dans le processus d’implantation.  Par exemple, lors de l’implantation d’un système de rémunération de la performance, vos employés seront probablement plus motivés par celui-ci s’ils participent à son implantation et peuvent proposer des idées ou modifications à apporter au système.  De plus, si les employés sont les principaux utilisateurs de cet outil, il est important de connaître leurs besoins.  Bref, je crois que toute personne résiste moins au changement lorsqu’elle participe à créer ce changement et qu’ainsi, elle connaîtra les conséquences de celui-ci.


Si vous pensez que certains facteurs clés essentiels n’ont pas été discutés, n’hésitez pas à les mentionner dans la section « commentaires » !

[1] LE DICO DU MARKETING, http://www.ledicodumarketing.fr/definitions/Balanced-Scorecard.html

2 commentaires:

  1. Bonjour,

    Tout en étant simples et digestes, ces facteurs de réussite semblent sous-tendre une problématique secondaire. Le fait de vouloir implanter un système ou l’autre ne présuppose pas d’avoir les capacités de le faire. Je m’explique.

    Les dirigeants de PME n’ont souvent pas les connaissances et/ou les compétences pour gérer de telles implantations. L’appel à des spécialistes externes devient alors indispensable pour la réussite du projet, autant au niveau de la planification que de l’implantation. Par contre, il y a aussi un risque de dépendance au sens où les consultants externes sont les seuls à bien comprendre le système, surtout dans les concepts « clés-en main ». De par ce monopole technique, les PME sont à la merci de spécialistes qui ont le loisir de charger ce qu’ils veulent et de procéder comme bon il leur semble. Il devient alors difficile d’être complètement autonome.

    Dans l’optique de ces facteurs de succès et de ressources limitées, les consultants externes deviennent-ils un mal nécessaire à toute implantation d’outil de gestion en PME?

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  2. Effectivement, en ayant seulement recours à de l'expertise externe une entreprise cours un risque de dépendance vis à vis des consultants. Toutefois le même risque peut se produire avec un employé interne. Ce phénomène est d'autant plus fréquent dans les PME, lorsqu'un homme à tout faire quitte l'entreprise.

    Il est donc important de toujours s'assurer de comprendre ce que les consultants externe apportent à l'entreprise, tout comme il est aussi important que l'expertise interne ne repose pas sur un employé de l'entreprise.

    Dans notre article "Coût versus les bénéfices", nous amenons l'idée d'établir un partenariat avec une université pour implanter un outil de gestion. Nous ne croyons pas qu'il existe de solution parfaite, il faut balancer coûts versus bénéfice. Chaque dirigeant doit évaluer sa situation personnelle et choisir une solution sur mesure.

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