Nous ne pouvons le nier : le marché
québécois est de petite taille, soit environ huit millions de têtes, et ce
particulièrement si vous possédez une PME qui s’attaque à une niche qui dessert
une clientèle aux besoins très pointus. Alors là, s’offre à vous une foule
d’opportunités: les autres provinces canadiennes ou encore notre voisin du sud,
les États-Unis, intéressants pour leur proximité, et dans le dernier cas, pour l’accord de libre-échange. L’Europe qui, grâce à l’union
européenne, représente un marché de pas moins de 500 millions
d’individus, mais, également les pays du BRIC, soit le Brésil, la Russie,
l’Inde et la Chine, qui sont des marchés en pleine expansion peuvent être source de belles opportunités !
Selon un document réalisé par le
gouvernement québécois[1],
le taux d’activité hors Québec des PME était de 55,6 % pour l’ensemble des PME,
de 51,1% pour celles employant de 20 à 49 employés ainsi que de 57, 5 % pour
celles employant de 50 à 99 employés. Dans ce même document, les
principaux obstacles à l’internationalisation étaient :
· Le taux de
change élevé
Actuellement, le cours de la monnaie
canadienne est un désavantage. C’est pourquoi toute entreprise voulant
exporter se doit d’être productive si elle veut être concurrentielle sur le
marché international. D’où l’importance de l’implantation ou de l’amélioration
d’un système de coût de revient qui vous permet de suivre l’évolution de vos
coûts. Avec un tel système, je pense qu’il vous sera plus facile de
repérer les étapes de votre processus d’affaire où vos coûts sont élevés et
pourraient être diminués. Je suis consciente que dans un contexte de PME,
implanter un tel système n’est peut-être pas la priorité, mais il pourrait à
long terme avoir un impact significatif sur votre rentabilité. Donc, je
crois que, lors de l’implantation de celui-ci, il vous faut toujours considérer
les avantages (bénéfices) vs les coûts. Parce que pour une PME, j’imagine
qu’il est préférable d’avoir une estimation fiable du coût de revient plutôt
que la précision à la cenne prêt, ce qui lui coûterait les yeux de la tête.
Voici un lien à propos du coût de
revient et de la prise de décision qui pourra être une première référence pour
vous aider à développer un système de coût de revient dans votre
entreprise :
· Les coûts de
transport et la logistique
Idem que pour le taux de change. Il
est important de faire une estimation fiable de ces coûts et de les inclure
dans le calcul du coût de revient.
· Les barrières
légales, administratives et tarifaires
· Le manque de
personnel qualifié à l’activité hors Québec
Bref, je crois qu’un fait important qui
ressort de tous ces obstacles est la présence de risque. Le risque élevé
qu’amène l’internationalisation pour une PME. Je ne pense en rien que
l’implantation d’un système de coût de revient est la solution magique, mais
elle vous aidera sans doute à diminuer le risque en contexte
d’internationalisation. Et, dû à la forte concurrence qui vous attend aux
États-Unis, en Europe ou dans les pays du BRIC, je pense que bien contrôler vos
coûts et ainsi mieux fixer vos prix sera un atout pour votre PME !
Pour terminer, voici le lien à une vidéo
faite suite à la sortie du livre « Le commerce international » par Karl
Minville-de-Chêne, qui traite du commerce international selon la perspective de
la PME québécoise:
[1] Ministère du
Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation., Faits
Saillants de l’Activité Hors Québec des PME
Avez vous des exemples ou études de cas de PME ayant particulièrement bien réussit leur internationalisation et qui pourraient servir de modèle ? En effet, se lancer sur des territoires tels que l'Asie peut paraitre impressionnant.
RépondreSupprimerPensez vous qu'une PME qui s'exporte à l'international adopte des outils de gestion similaires à ceux d'une PME locale? Si non en quoi divergent-ils?
RépondreSupprimerUn exemple de PME québécoise qui a bien réussi est Produits Zinda, qui est la plus grande productice de couscous nord-américainne, qui exporte près de 60 % de sa production dans une quinzaine de pays. Elle est présentement en réflexion d'exporter sur le marché européen. Voici un article sur la PME: http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/pme/201102/21/01-4372302-produits-zinda-fin-prete-pour-leurope.php
RépondreSupprimerPar la suite, selon moi, une PME qui exporte à l'international peut employer les mêmes outils de gestion qu'une PME locale, mais elle utilisera une version plus raffinée de ceux-ci. Je m'explique: une PME qui opte pour l'internationalisation devra gérer plus de risques. Or, pour mieux gérer ces risques, une entreprise a besoin de mieux se connaître (ses forces, faiblesses, ses processus, ce qui peut l'amener à revoir ses outils de gestion qu'elle utilise présentement afin qu'elle puisse obtenir une information plus précise de ces derniers.
Suite à mon post sur l’internationalisation des PME, voici deux autres liens pouvant vous aider à développer votre stratégieinternationale :
RépondreSupprimer1) Dans mon post précédant, j’aimentionné les possibilités présentes dans les pays du BRIC, soit le Brésil, laRussie, l’Inde et la Chine. Voici lelien à un guide pratique sur la conduite des affaires au Brésil :
http://www.mdeie.gouv.qc.ca/objectifs/exporter/abc-de-lexportation/page/guides-et-outils-13073/?tx_igaffichagepages_pi1%5Bmode%5D=single&tx_igaffichagepages_pi1%5BbackPid%5D=56&tx_igaffichagepages_pi1%5BcurrentCat%5D=&cHash=3046af5d87b0720f85ba7d62be69c3fc
Ce guide pourra sans aucun doutevous aidez à cerner la situation économique du pays et les pratiques d’affairesà y adopter.
2) Le lien suivant vous mène surle site de Desjardins et vous présente le modèle Mercalex-Desjardins. Lorsque vient le temps de faire du commerce àl’international, il peut être difficile de connaître toutes les options quis’offrent à vous pour pénétrer le marché. Cet outil vous aidera donc à répondre à la question : « Quelle est la stratégie de pénétration àprivilégier au sein du marché visé? »
Voici le lien : http://www.desjardins.com/fr/entreprises/projets/commerce-international/mercadex/