Le blogue sur les outils de gestion et les PME

Bienvenue dans notre blogue à destination des gestionnaires de PME. Notre objectif est de vous fournir de l’information pertinente sur les outils de gestion adaptés à la réalité des PME et qui pourront ainsi vous aider à mieux gérer votre entreprise.

mercredi 22 février 2012

La décision d'internationalisation et les PME

Nous ne pouvons le nier : le marché québécois est de petite taille, soit environ huit millions de têtes, et ce particulièrement si vous possédez une PME qui s’attaque à une niche qui dessert une clientèle aux besoins très pointus.  Alors là, s’offre à vous une foule d’opportunités: les autres provinces canadiennes ou encore notre voisin du sud, les États-Unis, intéressants pour leur proximité, et dans le dernier cas, pour l’accord de libre-échange. L’Europe qui, grâce à l’union européenne, représente un marché de pas moins de 500 millions d’individus, mais, également les pays du BRIC, soit le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, qui sont des marchés en pleine expansion peuvent être source de belles opportunités !

Selon un document réalisé par le gouvernement québécois[1], le taux d’activité hors Québec des PME était de 55,6 % pour l’ensemble des PME, de 51,1% pour celles employant de 20 à 49 employés ainsi que de 57, 5 % pour celles employant de 50 à 99 employés.  Dans ce même document, les principaux obstacles à l’internationalisation étaient :

·         Le taux de change élevé

Actuellement, le cours de la monnaie canadienne est un désavantage.  C’est pourquoi toute entreprise voulant exporter se doit d’être productive si elle veut être concurrentielle sur le marché international.  D’où l’importance de l’implantation ou de l’amélioration d’un système de coût de revient qui vous permet de suivre l’évolution de vos coûts.  Avec un tel système, je pense qu’il vous sera plus facile de repérer les étapes de votre processus d’affaire où vos coûts sont élevés et pourraient être diminués.  Je suis consciente que dans un contexte de PME, implanter un tel système n’est peut-être pas la priorité, mais il pourrait à long terme avoir un impact significatif sur votre rentabilité.  Donc, je crois que, lors de l’implantation de celui-ci, il vous faut toujours considérer les avantages (bénéfices) vs les coûts.  Parce que pour une PME, j’imagine qu’il est préférable d’avoir une estimation fiable du coût de revient plutôt que la précision à la cenne prêt, ce qui lui coûterait les yeux de la tête.

Voici un  lien à propos du coût de revient et de la prise de décision qui pourra être une première référence pour vous aider à développer un système de coût de revient dans votre entreprise : 

·         Les coûts de transport et la logistique

Idem que pour le taux de change.  Il est important de faire une estimation fiable de ces coûts et de les inclure dans le calcul du coût de revient.

·         Les barrières légales, administratives et tarifaires

·         Le manque de personnel qualifié à l’activité hors Québec

Bref, je crois qu’un fait important qui ressort de tous ces obstacles est la présence de risque.  Le risque élevé qu’amène l’internationalisation pour une PME.  Je ne pense en rien que l’implantation d’un système de coût de revient est la solution magique, mais elle vous aidera sans doute à diminuer le risque en contexte d’internationalisation.  Et, dû à la forte concurrence qui vous attend aux États-Unis, en Europe ou dans les pays du BRIC, je pense que bien contrôler vos coûts et ainsi mieux fixer vos prix sera un atout pour votre PME !

Pour terminer, voici le lien à une vidéo faite suite à la sortie du livre « Le commerce international » par Karl Minville-de-Chêne, qui traite du commerce international selon la perspective de la PME québécoise: 






[1] Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation., Faits Saillants de l’Activité Hors Québec des PME

4 commentaires:

  1. Avez vous des exemples ou études de cas de PME ayant particulièrement bien réussit leur internationalisation et qui pourraient servir de modèle ? En effet, se lancer sur des territoires tels que l'Asie peut paraitre impressionnant.

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  2. Pensez vous qu'une PME qui s'exporte à l'international adopte des outils de gestion similaires à ceux d'une PME locale? Si non en quoi divergent-ils?

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  3. Un exemple de PME québécoise qui a bien réussi est Produits Zinda, qui est la plus grande productice de couscous nord-américainne, qui exporte près de 60 % de sa production dans une quinzaine de pays. Elle est présentement en réflexion d'exporter sur le marché européen. Voici un article sur la PME: http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/pme/201102/21/01-4372302-produits-zinda-fin-prete-pour-leurope.php


    Par la suite, selon moi, une PME qui exporte à l'international peut employer les mêmes outils de gestion qu'une PME locale, mais elle utilisera une version plus raffinée de ceux-ci. Je m'explique: une PME qui opte pour l'internationalisation devra gérer plus de risques. Or, pour mieux gérer ces risques, une entreprise a besoin de mieux se connaître (ses forces, faiblesses, ses processus, ce qui peut l'amener à revoir ses outils de gestion qu'elle utilise présentement afin qu'elle puisse obtenir une information plus précise de ces derniers.

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  4. Suite à mon post sur l’internationalisation des PME, voici deux autres liens pouvant vous aider à développer votre stratégieinternationale :

    1) Dans mon post précédant, j’aimentionné les possibilités présentes dans les pays du BRIC, soit le Brésil, laRussie, l’Inde et la Chine. Voici lelien à un guide pratique sur la conduite des affaires au Brésil :

    http://www.mdeie.gouv.qc.ca/objectifs/exporter/abc-de-lexportation/page/guides-et-outils-13073/?tx_igaffichagepages_pi1%5Bmode%5D=single&tx_igaffichagepages_pi1%5BbackPid%5D=56&tx_igaffichagepages_pi1%5BcurrentCat%5D=&cHash=3046af5d87b0720f85ba7d62be69c3fc

    Ce guide pourra sans aucun doutevous aidez à cerner la situation économique du pays et les pratiques d’affairesà y adopter.

    2) Le lien suivant vous mène surle site de Desjardins et vous présente le modèle Mercalex-Desjardins. Lorsque vient le temps de faire du commerce àl’international, il peut être difficile de connaître toutes les options quis’offrent à vous pour pénétrer le marché. Cet outil vous aidera donc à répondre à la question : « Quelle est la stratégie de pénétration àprivilégier au sein du marché visé? »

    Voici le lien : http://www.desjardins.com/fr/entreprises/projets/commerce-international/mercadex/

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